Qu’est-ce que le bonheur? Est-il inné ou acquis? Sait-on vraiment ce qui nous rend heureux? Est-ce que les enfants ont une propension au bonheur? Quelles sont les interventions qui augmentent l’état de bonheur?
Le 17 novembre, dans le cadre des webinaires de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, la professeure adjointe à l’École de psychologie Isabelle Denis a apporté plusieurs réponses à ces questions durant sa conférence en ligne intitulée «La psychologie positive ou la science du bonheur».
Elle mentionne que la génétique a sa part de responsabilité dans la question du bonheur. Comme le dit l'expression, environ 50% de la population aurait le bonheur facile. Elle indique également que, une fois les besoins de base comblés, l'argent ne mènerait pas à un niveau plus élevé de bonheur.
Selon Dre Denis, certaines activités pourraient permettre un plus grand niveau de bonheur: sortir à l'extérieur 30 minutes par jour, dormir suffisament, sortir en nature, et bien d'autres. L'activité physique pourrait elle aussi mener à plus de bonheur par le biais de d'autres facteurs comme l'estime de soi et la diminution du stress.
Finalement, Dre Denis parle de l'impact des réseaux sociaux sur le niveau de bonheur. Lorsqu'utilisés avec modération, ceux-ci peuvent permettre d'améliorer les relations avec les autres, élargir les possibilités sociales, augmenter le nombre d'occasions de se confier et permettre d'apprendre de nouvelles habiletés. Au contraire, une utilisation abusive peut faire augmenter les symptômes de stress, d'anxiété et de dépression.
La conférencière laisse son public avec un message rempli d'espoir: ««Il n’est jamais trop tard. Il est également possible d’être heureux dans l’adversité et de modifier ses pensées négatives. N’oubliez pas d’avoir confiance en vos capacités d’adaptation. On est beaucoup plus adaptatifs qu’on le pense.»
Retrouvez la nouvelle complète ici.
L'enregistrement du webinaire est disponible ici.
Crédit photo: Pixlr - Priscilla Du Preez