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The Relationships between Perfectionism and Cancer-Related Symptoms in Non-Metastatic Breast Cancer Patients Undergoing Chemotherapy

Autrices et auteurs : Véronique Massicotte, Aude Caplette-Gingras, Frédéric Langlois, Jean-Philippe Gouin, Gordon Flett, Danielle Molnar, Julie Lemieux & Josée Savard

Affiche présentée au Congrès de la Canadian Association of Psychosocial Oncology (CAPO) en juin 2023.

Résumé de l'affiche : Objectifs. Certaines études suggèrent que le perfectionnisme pourrait affecter négativement l’adaptation à une condition médicale. Son rôle demeure toutefois très peu étudié en oncologie. Cette étude a examiné les relations transversales et prospectives entre deux dimensions du perfectionnisme (aspirations et préoccupations perfectionnistes) et divers symptômes psychologiques (anxiété, dépression, peur de la récidive du cancer [PRC]) et psychophysiologiques (insomnie, fatigue, douleur, difficultés cognitives et sexuelles) fréquemment rapportés en oncologie. Méthode. Quarante femmes atteintes d’un cancer du sein non métastatique ont rempli des questionnaires auto-rapportés avant (T1), durant (T2) et après (T3) la chimiothérapie, ainsi que six mois plus tard (T4). Résultats. Les résultats des corrélations de Spearman montrent des associations significatives entre les dimensions du perfectionnisme et des symptômes psychologiques (anxiété, dépression et PRC) plus importants à la plupart des temps de mesures. Certaines corrélations significatives sont aussi observées avec les symptômes psychophysiologiques. Les résultats des modèles linéaires à mesures répétées montrent que les aspirations perfectionnistes sont associées à des symptômes anxieux plus importants, alors que les préoccupations perfectionnistes prédisent des symptômes dépressifs plus sévères. Aucune association significative n’a été trouvée sur le plan prospectif entre les dimensions du perfectionnisme et la PRC et les symptômes psychophysiologiques. Conclusion. Les résultats soutiennent la pertinence d'évaluer le rôle du perfectionnisme en contexte de cancer et suggèrent que les patientes traitées pour un cancer du sein qui présentent des niveaux plus élevés de perfectionnisme soient davantage à risque de vivre de la détresse psychologique.

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