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Changements dans la trajectoire de soins pendant la pandémie de COVID-19 et peur de la récidive du cancer chez les femmes atteintes d’un cancer du sein

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Changements dans la trajectoire de soins pendant la pandémie de COVID-19 et peur de la récidive du cancer chez les femmes atteintes d’un cancer du sein

Autrices et auteurs : Claudia Mc Brearty1-3, Laurie Bisaillon1-3, Sophie Lauzier2-4 et Josée Savard1-3

  1. École de psychologie, Université Laval, Québec, Canada
  2. Centre de recherche sur le cancer de l’Université Laval, Québec, Canada
  3. Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Québec, Canada
  4. Faculté de pharmacie, Université Laval, Québec, Canada

Résumé de l'affiche : 

Les patients en oncologie ont été particulièrement affectés par la pandémie de COVID-19. En plus de devoir composer avec un risque plus élevé de complications liées à la COVID-19, certains ont vu leurs rendez-vous médicaux et traitements annulés ou reportés en raison des mesures sanitaires. Les données disponibles suggèrent que ces changements dans la trajectoire de soins ont eu un impact négatif sur la santé mentale des patients. Toutefois, il demeure que l’influence qu’ont pu avoir ces changements sur les niveaux de peur de la récidive du cancer (PRC) a peu été étudiée. La peur de la récidive est définie comme la peur, l’inquiétude ou la préoccupation concernant la possibilité que le cancer réapparaisse ou progresse. 

Méthodes. Cette étude a pour objectif principal d’examiner la relation entre les reports et annulations de tests ou de traitements et la PRC chez des femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein au cours des cinq années précédentes (2016-2021). Au total, 245 femmes ont rempli des questionnaires en ligne entre novembre 2020 et mars 2021. 

Résultats. Les résultats ont révélé que la proportion de patientes présentant un niveau clinique de PRC était significativement plus élevée chez les femmes ayant vécu des reports ou des annulations de tests diagnostiques et d’évolution de la maladie (p. ex., analyses sanguines, radiographies ou imagerie par résonance magnétique ; 91,1 % contre 71,7 % ; p = 0,000 1). Aucune différence significative n’a été observée pour le report ou l’annulation d’autres tests et traitements. 

Conclusions. Ces résultats soulignent l’importance de maintenir en temps voulu les tests diagnostiques et d’évolution de la maladie afin de prévenir une augmentation de la PRC chez les femmes traitées pour un cancer du sein.

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